Partie 1 – Soins intensifs
Que fait-on si un patient soupçonné ou confirmé COVID + doit être hospitalisé ou a besoin de soins intensifs? Pour le découvrir, pourquoi ne pas jeter un œil sur les chantiers qui ont dû être effectués sur nos différentes unités?
Travaux faits aux soins intensifs
La clientèle qui va aux soins intensifs requière une surveillance accrue soutenue par une technologie importante ce qui, dans un contexte de pandémie, nécessite des aménagements physiques qui doivent s’adapter aux réalités architecturales des deux hôpitaux.
- Devant les chambres qui ne disposaient pas d’une porte vitrée, les traditionnels rideaux qui offraient un peu d’intimité ont maintenant disparu et sont remplacés par des cloisons fermées.
- Les chambres disposent maintenant d’une porte et sont toutes à pression négative (dont l’air de la chambre est aspiré et filtré avant d’être évacué à l’extérieur du bâtiment).
- Ces chambres disposent de tout l’équipement nécessaire au maintien des fonctions vitales, dont un moniteur cardiaque, un respirateur, de l’oxygène, des matelas pour faire la ventilation ventrale et la surveillance des paramètres vitaux en temps réel.
- Des moniteurs de bébé sont également utilisés et permettent de surveiller à distance nos patients et de se communiquer entre l’extérieur et l’intérieur de la chambre.
À l’Hôpital Anna-Laberge
- Une zone « tiède » et une zone « froide » sont dédiées au sein même de l’unité actuelle.
- Du personnel est dédié à la zone « tiède » pour éviter le croisement des zones et assurer une sécurité optimale.
À l’Hôpital du Suroît
- Les soins intensifs actuels ont été transformés pour avoir 8 chambres individuelles. C’est la zone « froide » qui pourrait devenir chaude au besoin.
- L’unité d’intervention brève (IUB) a également été convertie pour devenir la zone « tiède » des soins intensifs et de l’urgence. Elle contient 7 chambres à pression négative, dont 3 lits qui peuvent être utilisés pour des patients de soins intensifs avec des moniteurs cardiaques disponibles. L’UIB est une surcapacité pour accueillir les usagers suspects COVID en attente des résultats de leur test de dépistage.
Notez que du personnel est identifié pour couvrir les codes bleus (arrêts cardiaques) en zone « tiède/chaude » et en zone « froide ». Plusieurs processus ont d’ailleurs été revus et des simulations sont en cours afin de pratiquer les bonnes actions à poser en situation de stress et ajuster nos pratiques avec les façons de faire actuelles. Celles-ci se font en collaboration avec les conseillères en soins infirmiers, l’équipe de la PCI et nos médecins. Merci à tous!
Qu’en est-il des zones « chaudes » pour les soins intensifs?
Les usagers confirmés COVID + qui nécessitent des soins intensifs sont transférés dans les soins intensifs « chauds » des hôpitaux désignés de Montréal et de la Montérégie.
Restez à l’affût des prochaines publications pour la suite sur la préparation des unités « tièdes » et « chaudes » dans nos hôpitaux.